Les Dires de Zeta: Tribulations


Les tribulations sont importantes pour aider une entité à choisir son orientation spirituelle. Sans tribulations, elle ferait rarement des progrès en la matière. Comment le pourrait elle, étant donné qu’en temps de vaches grasses, lors qu’il n’y a généralement ni stress ni concurrence, il n’est pas difficile de se débrouiller. On observe cela tous les jours. Les enfants qui s’amusent, s’ils ont tous le même jouet, se concentrent sur ce jouet et ignorent les autres. Mais si vous ne donnez ce jouet qu’à l’un ou plusieurs d’entre eux et laissez les autres en défaut, c’est le drame. Certaines entités vont choisir de s’amuser avec le jouet par procuration, en savourant le plaisir des autres. D’autres entités, mourant d’envie, vont comploter des moyens de se procurer le jouet. D’autres entités encore, pour avoir appris à manipuler certaines situations sociales, vont hurler et pleurer, réclamant que justice leur soit rendue. Si ceci est un exemple simple, sur lequel peut se retrouver chaque adulte et que l’on observe tous les jours, la plupart des tribulations naissent en secret et sont cachées à la vue d’autrui. Cela ne change cependant pas la nature des comportements.

Les graves tourments, tels qu’une maladie affaiblissante, ont aussi un impact sur le mûrissement spirituel des entités, et n’ont pas non plus un effet entièrement négatif. L’affaiblissement des uns affecte aussi les autres, si bien qu’ils sont portés à s’occuper du malade et lui manifester de la sympathie. Dans l’orientation du Service-Envers-Autrui, il y a deux parties, à savoir le donneur et le receveur. Apprendre à recevoir est curieusement tout aussi important qu’apprendre à donner. Quand on est dans le Service-Envers-Autrui, on ne sert pas bien si l’on ne fait que donner à l’autre tout ce qu’il désire. Ce que veut l’autre n’est peut être pas dans son plus grand intérêt. De la même manière, si l’on est dans la position de receveur, cela peut être fait de façon efficace, neutre, ou bien détriment de l’autre, en cherchant d’une façon ou d’une autre à aliéner le donneur. Qui n’a jamais vu un humain affaibli tyranniser sa famille? Et puis aussi des tribulations comme une situation professionnelle difficile ou bien une apparence physique qui fait se détourner le regard des autres contribuent à un mûrissement des deux côtés.

Si une entité mûrit en faveur de l’orientation du Service-Envers-Soi, les tribulations ont pour effet d’accélérer le processus. La choix définitif peut en fait se faire en un seul instant. Prenons une situation où le moi devrait se sacrifier un peu pour aider quelqu’un d’autre se trouvant dans une mauvaise passe, ou plus spécialement si l’autre devait être brutalement sacrifié pour faire avancer le moi ne serait ce qu’un petit peu, le tourment se résumerait à choisir le camp du Service-Envers-Soi en un éclair. C’est parfaitement clair chez tout ceux qui se préoccupent de leur moi, et c’est encore plus clair pour le moi lui-même. Pour que le moi ait pris cette décision, l’orientation doit être clairement celle du Service-Envers-Soi. Le lecteur penserait il que cette entité aura hésité à de nombreuses reprises, et qu’elle aura eu de sérieux regrets après coup, nous lui dirions qu’en fait cela ne se produit pas. Les hésitations ont lieu quand le choix n’a pas été fait et on voit alors arriver une série d’actions d’un bord et de l’autre, dans une direction puis dans une autre. Quand un choix définitif a été fait, il n’y a plus aucun regret par la suite, et seulement un regard sur ce que promet le futur.